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Le blog de l'OMPE

Ensemble sauvons notre planète
15
Juin

La grippe aviaire qui plume tout

En France, la consommation de volailles occupe une part très importante dans le budget des français. Poulet, canard, foie gras, … ces produits ornent habituellement nos rayons tout au long de l’année. Mais cette année risque d’être différente, en effet ces produits dit « habituels » risquent d’être en moins grande quantité dans les mois à venir à cause de l’épidémie de grippe aviaire qui sévit en Vendée, deuxième département producteur.

Les éleveurs travaillent donc dans des conditions difficiles : l’épidémie s’étant propagée à une vitesse folle, tous les canards et presque tous les poulets du département ont dû être abattus, ce qui représente plus de 15 millions depuis Mars 2022. Un manque à gagner considérable, mais également la perte d’animaux sains, également tués pour éviter tout risque de contagion supplémentaire. De plus, ils se retrouvent seuls dans leurs bâtiments vides, contraints à tout désinfecter avant une reprise d’activité.

La contamination s’est effectuée par la ventilation, se propageant dans tous les bâtiments notamment par les fenêtres. Il est probable que ces mêmes animaux auraient également été contaminés même en étant en extérieur puisque cela pouvait provenir d’animaux sauvages aux alentours.

Le département voisin de Deux-Sèvres a quant à lui été un peu moins touché par la crise, quelques animaux ont réussi à ne pas être contaminés.

Certains éleveurs ont fait le choix ne pas enfermer leurs volailles, d’être « hors-la-loi » malgré la demande de confinement appliquée à tous les élevages depuis Novembre dernier.

Ceux-ci affirment que c’est en les laissant en liberté que celles-ci se protègent d’elles-mêmes de l’épidémie, seront plus résistantes et auront une meilleure immunité. En résulte le fait qu’aucun animal de plusieurs élevages partenaires, n’ont été contaminés.

Certains éleveurs ont quand même vu leurs élevages abattus préventivement par les services vétérinaires, puis jetés à la poubelle alors qu’ils étaient en parfaite santé.

D’autres n’ont pu se résigner à laisser faire une telle pratique, ils ont décidé d’abattre eux-mêmes leurs volailles en bonne santé même si elles n’avaient pas le poids suffisant pour les vendre. Une décision prise afin de ne pas gaspiller leurs poulets mais qui leur laisse un sentiment amer d’injustice.

La pratique de l’abattage industriel impose l’abattage des volailles au plus vite pour les remplacer par des animaux sains afin de ne pas stopper la production. Les éleveurs s’inquiètent donc de la vision des autorités, qui pourraient penser que la grille aviaire est comme « éradiquée ».

Les entreprises de production aux alentours tournent donc au ralenti. On sait également qu’un quart de la production française de foie gras est effectuée en Vendée, le rythme habituel de production ne devrait pas revenir à la normale avant le mois d’Octobre. Cependant, les risques de pénuries sont bien réels, les producteurs estiment qu’ils devraient avoir seulement 50% du stock pour les fêtes de fin d’année.

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