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Ensemble sauvons notre planète
21
Fév

La « sécheresse », nouvelle résolution 2022

En France, depuis le début de l’année sur la majeure partie du pays, nous pouvons observer une sécheresse assez conséquente, notamment dans certaines régions telle que la Provence Alpes Côte d’Azur puisque celle-ci est en déficit pluviométrique. En théorie, celui-ci aurait dû s’établir à 45%, alors qu’il arrive à 100% dans le Sud Est affirme la Chaîne Météo.

Pouvons-nous d’ores-et-déjà parler de sécheresse ? Oui, car le niveau des précipitations est en dessous des normales saisonnières. Le météorologue M. Mittelberger explique qu’il ne s’agit tout de même pas d’une sécheresse agricole puisque celle-ci s’observe par l’état des sols, qui au mois de Janvier en région PACA, n’étaient pas particulièrement secs. Ils se situaient dans la norme saisonnière en raison des faibles températures hivernales et du peu d’évaporation. Cependant, à l’heure actuelle, certains sols dans le Var ou les Alpes Maritimes sont désormais très secs.

Pour M. Mittelberger, il est pourtant difficile de relier ces éléments au changement climatique. Il a observé de très forts déficits pluviométriques dans les années 80 et 90, à l’inverse, des mois de Janvier très pluvieux dans les années passées. En Janvier 2014, la région PACA a enregistré 208mm de pluie, soit trois fois plus que les normales saisonnières.

Il est important de préciser que même si les nappes phréatiques du littoral ne se sont pas remplies depuis la fin d’année 2021, celles des montagnes ont un meilleur remplissage puisqu’elles bénéficient d’un apport lié à la fonte des neiges.

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D’autres pays européens tels que l’Espagne et le Portugal, subissent eux-aussi cette sécheresse hivernale. Nous pouvons prendre comme exemple le niveau du fleuve Zezêre dans une région du centre du Portugal qui baisse dangereusement. Celui-ci a laissé apparaitre « un village fantôme » qui serait en fait les vestiges du village Vilar englouti il y a plus de 70 ans après la construction d’un grand barrage. Les habitants voient cela comme une nouvelle menace, eux qui avaient déjà été frappés par de nombreux incendies meurtriers en 2017 ayant fait plus d’une centaine de morts.

L’Espagne est elle aussi touchée par une aridité précoce et extrême au vu de la faible pluviométrie enregistrée en Janvier 2022. Ils considèrent déjà ce mois comme le mois le plus sec depuis les années 2000 dans la péninsule ibérique. « A cette période et ce mois-ci, il n’a pas plu le quart de ce qu’il aurait dû pleuvoir » explique Ruben Del Campo, porte-parole de l’agence météorologique espagnole.

Cette situation inhabituelle pousse les autorités à prendre certaines décisions importantes : dans un pays où près de 30% de l’énergie consommée est d’origine hydraulique, une suspension de production hydroélectrique de cinq barrages a été décidé pour préserver les volumes nécessaires à l’approvisionnement public.

Les agriculteurs et éleveurs sont assez préoccupés par la situation actuelle, mais également pour l’avenir. En effet, sans pluie, l’herbe ne pousse pas et les bêtes ne pourront pas être nourries correctement.

Selon Filipe Duarte Santos, chercheur à la faculté de science de Lisbonne et spécialiste de l’environnement, le lien entre ces conditions météorologiques et le réchauffement climatique est évident. Il observe un pourcentage d’années pluvieuses en baisse ces dernières années, mettant notamment en danger la sécurité alimentaire des populations.

Une coopération entre ces deux pays va être décrété afin de lutter contre la sécheresse dans la péninsule.

Aux quatre coins du monde, nous nous retrouvons tous égaux face aux conséquences liées au réchauffement climatique. Il est donc essentiel que les pays s’unissent et mettent en place une stratégie commune pour « soigner » notre planète et l’aider à retrouver un fonctionnement naturel.

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