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Ensemble sauvons notre planète
12
Sep

Nos abeilles ont le bourdon

Tout le monde est impacté par le changement climatique, y compris les insectes… En période de sécheresse, les abeilles peinent à trouver le nectar essentiel à la production du miel, ce qui suscite l’inquiétude de nombreux apiculteurs.

« Le climat conditionne la production de nectar par les fleurs », explique Yves Le Conte, directeur de l’unité de recherche abeilles et environnement à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement d’Avignon.

A commencer par la pluie qui « lave » le nectar des fleurs et limite la sortie des abeilles. L’année dernière un apiculteur estimait avoir effectué seulement 20% de ses récoltes en miel.

Vient ensuite la sécheresse, pendant laquelle les fleurs ne produisent plus de nectar. Or nos amies les abeilles ont besoin de ce nectar et de sucre pour produire leur miel. De plus, elles partent moins en quête de nectar et favorisent la recherche d’eau, ce qui limite donc le temps de butinage.

La chaleur quant à elle, impacte la quantité de pollen émise par certaines plantes. Parfois, les abeilles peinent à en trouver, limitant ainsi l’apport de nutriments essentiels à leur bonne santé : elles deviennent plus fragiles et auront plus de difficultés à passer l’hiver.

Dans une ruche, la température idéale est située à 34°C. Lorsqu’il fait trop chaud, les abeilles vont chercher de l’eau et battent des ailes pour refroidir l’air à l’intérieur. Mais parfois cela ne suffit pas, entrainant ainsi la fonte de la cire et la mort des larves de maturation.

Ces larves ont besoin d’une température située entre 32° et 35°C pour survivre, alors que les abeilles adultes peuvent tolérer une température jusqu’à environ 50°C.

Le réchauffement climatique bouleverse également les périodes de floraisons à partir desquelles les apiculteurs organisent leurs récoltes de miel. Ils s’adaptent quotidiennement au climat, mais cela s’est accentué ces dernières années.

En solution, certains apiculteurs pratiquent la transhumance, consistant à déplacer les ruches en été dans des zones plus favorables aux abeilles. Ils reconnaissent que c’est un coût matériel et un investissement supplémentaire en temps de travail. Mais grâce à cette méthode, ils peuvent diversifier leurs produits : ils ne font pas les mêmes miels qu’en plaine.

 Ces apiculteurs sont en quête de rendement mais se soucient également du bien-être de leurs précieuses alliées. Il est impératif d’agir au plus vite pour limiter au maximum le dérèglement climatique dès aujourd’hui et dans les années à venir.

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