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08
Jan

La pollution atmosphérique étouffe l’Iran, l’Inde et la République de Macédoine

Peu médiatisée, la pollution atmosphérique qui touche actuellement, et depuis plusieurs années déjà, l’Iran, l’Inde et la République de Macédoine est alarmante. Particules fines et gaz d’échappement se mêlent à l’atmosphère des villes, obligeant les autorités à réagir par la fermeture d’écoles et d’institutions mais aussi par la lourde restriction de la circulation automobile.

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Une pollution sans précédent touche l’Iran, l’Inde et la République de Macédoine

Depuis décembre 2017, Téhéran et les grandes villes d’Iran vivent une grave situation de pollution atmosphérique : écoles fermées, annulation d’événements sportifs en plein air, protection des athlètes… De nombreux instituts sont ainsi restés fermés dans la capitale mais aussi à Ispahan, Tabriz, Ourmia et Arak. Les autorités iraniennes ont imposé de sévères restrictions à la circulation des véhicules, en plus d’interdire l’entrée de véhicules lourds dans les centres urbains. En Iran, la pollution de l’air est malheureusement un phénomène courant, en particulier dans les villes les plus densément peuplées. Mais à quoi est dû une telle pollution de l’air ?

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A Téhéran, la situation est aggravée par un phénomène appelé « inversion thermique » ou « inversion de températures » : dans une troposphère standard, la température baisse avec l’altitude. Mais, lorsque des masses d’air de température et d’humidité différentes s’entremêlent, la tendance s’inverse et les températures augmentent avec l’altitude sur une épaisseur plus ou moins importante de la troposphère. C’est ce qui se passe actuellement dans la capitale iranienne, dont l’altitude oscille entre 1400 et 1800m. En plus de retenir l’humidité, cette « épaisseur » aggrave et fait durer les problèmes de pollution atmosphérique. Selon les données fournies par les autorités des différents pays, la concentration de particules fines dans l’air continue encore aujourd’hui d’augmenter, avec d’importants pics de pollution :

  • A Téhéran (Iran), la concentration en particules fines a atteint 181 microgrammes par mètre cube contre un taux inférieur à 25 µg/m3 en moyenne sur 24 heures recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ;

  • A New Delhi (Inde), en novembre 2017,  le taux de particules fines dans l’air taux oscillait autour de la barre des 500 microgrammes par mètre cube d’air soit jusqu’à 20 fois supérieur au taux maximum préconisé par l’OMS… ;

  • A Skopje (République de Macédoine), les taux de particules fines ont dépassé les 400µg/m³.

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L’urgence, comme par le passé, a entraîné la fermeture des bureaux du gouvernement et la suspension des activités de l’administration publique. De nombreuses personnes sont hospitalisées pour des pathologies liées aux voies respiratoires ou problèmes cardiaques, en particulier des enfants, des personnes âgées et des personnes déjà souffrantes. A Téhéran, selon l’agence Fars, les accidents vasculaires cérébraux dans les hôpitaux ont doublé en une semaine ! Tandis qu’en Inde, le gouvernement a opté pour des « canons antismog », projetant jusqu’à 100 litres d’eau/minute pour plaquer au sol les polluants et purifier l’air…

Une drôle de solution, peu convaincante et surtout provisoire, contrairement à l’absorbeur de CO2 et de GES proposé par l’OMPE. Un projet déjà prêt, efficace et qui n’attend plus qu’un mécène veuille bien le sponsoriser…

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